Le musée Érotique de Saint-Pétersbourg
Saint-Pétersbourg
Érotisme
Impossible de ne pas avoir vu des publicités ou de ne pas se faire distribuer des flyers concernant ce musée quand on se balade dans Saint-Pétersbourg. En plein centre-ville, près de la grande Galerie, le Musée de l’Érotisme accueille surtout les touristes. Avant d'être un musée, le bâtiment était en fait un restaurant luxueux, chose facile à imaginer tant le décor intérieur est riche de moulures, de lustres et de tentures.
L'établissement
Les choix muséographiques
Le musée commence par une boutique érotique sans autres liens que le thème commun. Il commence par une exploration de l'érotisme en Russie au fil du temps, montrant les pratiques anciennes, celles de la cour des tsars, mais aussi les détours des années de l'Union Soviétique. La grande salle se fait un vrac de différents objets et pratiques sexuelles tandis que les trois salles adjacentes sur des œuvres érotique et la pornographie en réalité virtuelle, sur une collection éclectique donnée au musée et enfin la salle des expositions temporaires. Si la première salle est pertinente, la salle principale apparaît comme un ensemble d'objets divers, amassés pour susciter la curiosité ou l'hilarité dans certains cas, se rapprochant plus alors d'un attrape-touriste.
La scénographie
À l’exception de la salle historique, le musée ne propose pas de scénographie intéressante. Les expôts accumulés dans la salle principale sont variés mais certains ne sont là que pour susciter un sourire chez le visiteur, sans pour autant avoir une valeur historique ou culturelle. Plus proche de la décoration que de l'art, ces objets sont nombreux.
Les moyens communicationnels
Le musée propose des visites guidées qui se concentrent sur certains des expôts les plus intriguant. Certains personnages historiques, connus pour leur sexualité débridée sont représentés en cire, afin que des photos soient possibles en leur compagnie. Il est possible de tester la pornographie en 3D et de "tester" certains des expôts liés à la pratique du bondage. Ces interactions ont plus un but ludique que pédagogique.
À VISITER
PAR CURIOSITÉ
@QGrave
Bonus expôt!
Le musée expose aussi cet engin de torture du KGB, visant à pénétrer l'anus des victimes.