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Le musée du Blocus de Leningrad

Saint-Pétersbourg, Russie

Seconde Guerre Mondiale

Le musée se situe non loin du centre ville, dans un immeuble à l'allure anodine si ce n'était des deux canons anti-aériens devant l'entrée. Le bâtiment n'a rien de remarquable mais le sujet ici traité ce suffit à lui-même par son sérieux. L'intérieur dans les tons sobres et militaires promeut une atmosphère que l'on associerai certainement avec les thèmes abordés.

L'établissement
Les choix muséographiques

Le blocus de Leningrad est un épisode très sombre de l'Histoire de la Russie qui a changé le paysage de la ville. Le musée tend à refléter cela et présente les protagonistes ayant pris part à cette action et la progression du siège. Cependant, ici, il n'est pas seulement question de guerre et de soldats, l'accent est mis sur les civils assiégés et leur vie ou survie de tout les jours. Si des zones sont consacrées au combat, la plupart, tels des modules, prennent en charge un aspect de la vie quotidienne des assiégés comme l'école, l'alimentation, les arts...

La scénographie

Au niveau scénographique, l'accent est mis sur les différentes zones, chacune jouant sur son thème en créant une sorte de diorama, de reconstitution partielle d'un lieu où les différents expôts prennent place. Ainsi, il est possible de comprendre comment les écoles fonctionnaient tant bien que mal, que les spectacles devaient continuer, exemples parmi tant d'autres. Ces dispositifs se rapprochent beaucoup d'une muséographie immersive.

Les moyens communicationnels

Les thèmes abordés ne se prêtent pas à l'utilisation d'une multitude de moyens communicationnels, bien entendu, mais des témoignages auraient eu leur place dans cette zone de mémoire. Néanmoins les panneaux de chaque zones sont traduits en anglais, ce qui permet au moins d'aborder les sous-thèmes plus en détail. Un russophone en tirera plus en pouvant lire les affiches et lettres russes exposées.

À VISITER

@QGrave

Bonus expôt!
Il est possible de lire de nombreux documents russes d'époque, comme cette lettre d'Irina à sa tante.

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