La Neue Pinakothek
Munich, Allemagne
Art Moderne
Musée moderne s'il en est, la Neue Pinakothek fait face à sa collègue, l'Alte Pinakothek, à l'allure plus austère et ancienne. Le point principal de ce musée est son astucieux agencement intérieur qui mêle adroitement un cheminement par escalier et un autre pour les Personnes à Mobilité Réduite. Utilisant deux systèmes hélicoïdaux (un central pour les rampes et un plus large pour les tableaux et ce, pour les deux parties du musée) tournant chacun dans un sens, le musée produit une dynamique de visite intéressante. Bien que prévu pour l’accès au PMR, le centre du musée contient des expôts et s'ouvre à chaque élévation du musée. Je n'utilise pas le mot "étage" ici car les salles s’élèvent sans le paraître, à la hauteur de 6 marches toutes les 3 salles environ. Ces marches ne gênent pas l’accès aux œuvres pour les PMR qui empruntent la salle centrale pour y accéder. Le musée est harmonieusement agencé pour satisfaire ses visiteurs.
L'établissement
Les choix muséographiques
Le musée se concentre sur l'art européen du 18 et 19ème siècle. Il contient des tableaux de grande valeur patrimoniale de tous les horizons. Chaque salle épouse une thématique bien précise, que ce soit une école de peinture, une tranche d'années particulière, un genre ou encore un artiste associé ou non à ses contemporains. Les choix sont pertinents et bien expliqués, laissant au visiteur le choix d'admirer les œuvres tout en appréciant les thèmes abordés.
La scénographie
Jouant tout d'abord sur l'aspect des anciens musées en exposant les œuvres sur un fond rouge, la Neue Pinakothek rompt le rythme monotone de ces salles par des élévations, des pièces en retraits aux décors très différents et par la présence des rampes centrales, elles mêmes contenant des œuvres valant le détour. Et de détour, il n'y en a pas vraiment, puisque la déambulation dans le musée se fait dans une boucle harmonieuse en forme de huit.
Les moyens communicationnels
Etant un musée prônant l'art moderne, la Neue Pinakothek ne propose pas un grand éventail d'outils communicationnels et, bien que les textes apportent des informations importantes, on peut penser que les œuvres se suffisent à elles-mêmes, le musée optant pour la contemplation avant toute chose, le choix des thèmes réunissant les expôts.
À VISITER
@QGrave
Bonus expôt!
Italia et Germania, Friedrich Overbeck, 1828.