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La Casa Pairal

Perpignan, France

Histoire

Le Castillet est le monument le plus emblématique de la ville de Perpignan. Trônant à l'entrée du centre historique, il est un passage obligatoire pour les touristes autant que pour les résidents. Construit au 14ème siècle, son rôle changea au fil des siècle, devenant prison, caserne, archive et enfin musée. Si le musée était autrefois centré sur les arts et traditions catalans, aujourd'hui il est question de l'Histoire de la ville et du bâtiment en lui-même. Etant à la base un bâtiment militaire, l'intérieur est sobre mais proche de son état premier. Comme c'est le cas de beaucoup de monuments historiques issus du Moyen-Âge, l’accès aux PMR n'est pas présent, l'architecture ne le permettant pas. 

L'établissement
Les choix muséographiques

Le Castillet fait comprend un rez-de-chaussée, 3 étages, une terrasse et une tour. Seuls une partie du rez-de-chaussée,  les deux premiers étages et la tour font partie de la visite. Chaque étage correspond à un thème précis. Le premier correspond à l'histoire de Perpignan de la Préhistoire à nos jours, mais aussi concerne les personnages les plus emblématiques de la, comme Jean Bardou ou Aimé Giral. Le second se concentre sur l'histoire du Castillet et son implication dans des événements culturels. Cet étage comprend aussi le dernier élément de l'ancien projet culturel, à savoir la reproduction grandeur nature d'une cuisine typique catalane. Enfin la visite se conclut sur le panorama offert par la tour du Castillet, permettant de voir les autres monuments importants de la ville. Le concept actuel du musée se prête très bien au lieu historique et la déambulation se fait naturellement et dans l'ordre. Il est dommage que la terrasse reste fermée et ne fasse pas partie du dispositif..

La scénographie

Là où le musée commence à perdre de son attrait se trouve dans la scénographie. Chaque salle s'organise avec les panneaux muraux et les vitrines au centre ou contre les murs. On se trouve face à un modèle classique de un ou deux panneaux pour une vitrine. Celle-ci remplissent leur office, mais certaines forcent le visiteur à s'accroupir complètement pour voir certains objets. Bien que ces derniers soient intéressants, ils ne complètent pas forcement l'information et font plus figure de bric-à-brac. Les expôts provenant majoritairement des autres musées de la ville, peut-être est la raison d'un manque de pièce "maîtresse" pouvant captiver le visiteur. Ici, l’intérêt premier est la lecture des panneaux. L'espace est bien géré mais un endroit ouvert fait office de dépôt pour les vitrines non utilisées. Espérons que ce soit temporaire.

Les moyens communicationnels

Le point le plus négatif du musée réside dans la difficulté dans la transmission des informations. Les panneaux sont remplis d'informations pertinentes mais trop nombreuses et ne se retrouvant que peu dans les vitrines. Ils occupent la place centrale dans le dispositif, plus que les expôts, ce qui peut rebuter le visiteur lambda. Bien qu'une projection d'anciens documentaires sur la ville et le Castillet soit disponible, de même que la cuisine catalane, le musée semble manquer de quelque chose pour captiver ses visiteurs. Les amateurs d'histoire y trouveront leur compte mais un autre public aura plus de difficulté.

À VISITER

@QGrave

Bonus expôt!
Durant les nombreuses occupations du Castillet, les occupants, prisonniers ou gardiens, n'ont pas hésités à laisser leur marque. Ici, un des volets est gravé d'un jeu de dame.

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