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Le centre belge de la Bande Dessinée

Bruxelles, Belgique

Art

Victor Horta est l'architecte de cet ancien commerce de style Art Nouveau dont l'essence a été complètement conservée. Les formes rondes et naturelles mêlées aux plafonds de verre réussissent à créer un lieu propice à la déambulation. L'entrée accueille les visiteurs et leur propose déjà des expôts mais aussi une bibliothèque et une boutique, indépendantes du musée. Un lieu parfait pour contenir un musée.

L'établissement
Les choix muséographiques

La visite comprend les trois étages supérieurs du bâtiment. Commençant par un historique de la Bande Dessinée, comprenant l'art pariétal, l'enluminure en tant qu'exemple ou ancêtre de la BD. Commence ensuite l'exposition sur la création d'un album tout en expliquant les méthodes de travail de différents auteurs. Elle enchaîne par une présentation des différents registres de la BD. L'étage qui suit est constitué d'une vaste salle lumineuse au plafond de verre. La partie centrale est dédié à Victor Horta et à l'immeuble et son histoire, le tout agrémenté d'interprétations par différents artistes du 9ème Art. Par la suite, le musée met à l'honneur les noms les plus connus de la BD, expliquant le parcours de ceux-ci et de leur oeuvre. Enfin le dernier étage se concentre sur l'album Astérix chez les Belges. Le reste de l'étage sert aux expositions temporaires. On peut considérer que le premier tiers du musée fait introduction à l'art de la Bande Dessinée tandis que le reste se concentre sur différent aspect de cet art. Cependant, il aurait peut-être plus appréciable de se concentrer un peu plus sur la création, plus d'importance étant accordée aux autres étages. On peu aussi constater l'absence d'un concept général concis.

La scénographie

La luminosité qu'offre les plafonds de verre permet une présentation des expôts dans un espace éclairé. On trouve dans ce musée de bonnes idées de support. L'histoire de la BD étant expliqué sur des livres géants de métal. L'exposition sur la création du bâtiment se fait sur des blocs dont le recto est occupé par une oeuvre représentant les lieux, tandis que le verso comprend le texte explicatif. La salle d'Astérix reproduit un environnement se rapprochant de l'album. La nature du sujet du musée ne permet pas la présentation de nombreux d'objets. Ici sont présents principalement des planches mais aussi des reproductions grandeur nature d'objets iconiques de certaines séries (les cigares du pharaon, le village des schtroumphs...). Pour ce qui est des panneaux, ils sont placés dynamiquement et font office de guide pour le visiteur cherchant le sens de la visite. Les blocs blancs des panneaux s'accorde étonnement bien avec le style Art Nouveau des lieux, les panneaux et zones plus colorées étant astucieusement placées en retrait.

Les moyens communicationnels

Le CBBD cible aussi les enfants et ce, principalement dès le second étage. La salle consacré à Peyo propose des jeux sur le thème des Schtroumphs. La salle Astérix regorge de jeux sur le thème de l'album tandis que la salle sur l’élève Ducobu est en fait une salle de classe. On peut regretter que très peu d'activités ont une valeur éducative centrée sur l'Art de la BD, préférant être purement et simplement des puzzles ou jeux d'équilibre, ce qui est fort dommage. Une activité proposant aux jeunes et moins jeunes de créer un strip de quelques cases à l'aide de feuilles préparées aurait été très intéressante.

À VISITER

@QGrave

Bonus expôt!
Cette 2CV a été offerte à Roba par ses collègues auteurs, un clin d’œil la voiture de la famille de Boule et Bill. Elle est entièrement décorée de dédicaces d'auteurs célèbres comme Peyo ou encore Morris.

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